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Notre suggestion de livres

Quarante ans du Comité Régionale CGT Centre

Le fatalisme rend inutile toute prise de positon critique, tout refus, toute action et nous prive d'espoir et de liberté. S'en affranchir appelle la connaissance mais aussi la transmission de l'histoire. Ce manuscrit vous invite à prendre connaissance  de l'expérience militante de la Cgt, son point de vue de classe, ses explications, son analyse politique où jaillissent les espoirs, les victoires, parfois les contradictions au travers des luttes des femmes et des hommes salariés, privés du droit au travail, jeunes ou retraités, au cours des quarante premières années de la vie et l'activité  syndicale  du  Comité Régional  de  la Cgt en Région Centre. Puisse-t-il  vivifier liens et solidarités et nourrir des pousses inventives pour l'avenir de tous !

6€
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Camarades, je demande la parole!

Eux n'hésitent pas : loi travail, négociations secrètes TTIP, retraites a la casse, chômeurs exclus en masse. Dans une Europe du fric, qui n'a  jamais voulu être sociale.

Et  en face ? Du  côté  des travailleurs ? D'abord, malgré tout, cette très bonne nouvelle : le peuple  est dans la rue, partout en Europe et au-delà. Debout.

Mais quelle sera, demain, la place des syndicats? Cogérer la misère imposée, de recul en reculade? Ou bien renouer avec les glorieuses traditions de résistance ?

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Camarades, je demande la parole! propose des pistes pour rénover, démocratiser et moderniser le syndicalisme.  Afin  de  ne  pas rater le rendez-vous avec la jeunesse agressée, mais révoltée aussi et en recherche.  Elle a droit à un avenir.

15€
Émanciper le travail
10€

« Le modèle capitaliste du travail conduit à notre perte : il  est urgent de prendre la mesure des dynamiques porteuses d'émancipation. Bernard Friot, dans ces entretiens, décrit le conflit social depuis 1945 comme un affrontement entre deux façons contradictoires d'attribuer une valeur économique au travail. Pour le capital, seul un travail soumis aux propriétaires lucratifs et au marché du travail

produit de la valeur.

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Mais les luttes syndicales et les initiatives populaires ont institué au contraire, grâce à la socialisation du salaire, une reconnaissance du travail tout autre, fondée sur le salaire à vie, sur la propriété d'usage des entreprises par les salariés, sur un investissement libéré des prêteurs, sur une autre mesure de la valeur que le temps.

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Cet ouvrage nous montre comment nous inventons, depuis plus de soixante ans, un

travail libéré de J'emprise capitaliste.

La retraite des syndicats

Les retraites  en France subissent comme dans la plupart des pays européens une profonde modification depuis la fin des années 1980. Des voix se sont élevées devant cette "réforme " qui constitue une régression sociale d'une ampleur encore sous-estimée mais elles ont eu peu d'écho car cette réforme ne se laisse pas identifier facilement comme telle.

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Le livre de Nicolas Castel, chercheur à l'ID HE-Université Paris-Ouest et à l'institut européen du salariat, cherche à comprendre pourquoi les grandes confédérations syndicales, qui sont des acteurs de premier plan de la protection sociale, retranchées derrière l'idée de la retraite comme revenu différé, ont été dans l'incapacité de défendre le système de retraite.

21€
15€
L'enjeu de la cotisation sociale

Ce livre explique comment les réformes régressives concernant la sécurité sociale ont pu se déployer dans une relative impuissance des opposants.

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Pour justifier le gel de la cotisation sociale, appréhendée comme un coût du travail ennemi de l'emploi et cause de la dette, les réformateurs ont justifié leurs décisions par l'équité. Celle-ci aboutit à confirmer les riches comme riches, les pauvres comme pauvres et les salariés comme des employables, des consommateurs et des prévoyants.

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Cet ouvrage donne aux militants une perspective réjouissante d'émancipation du marché du travail à condition que la cotisation sociale soit bien conçue comme du salaire.

12€
L'enjeu des retraites

Les réformateurs et la plupart des opposants à la réforme actuelle des retraites  malgré leurs divergences. fondent leur diagnostic du prétendu" problème des retraites" sur les mêmes présupposés: nous subirions un choc démographique.

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L'enjeu des retraites.  c'est d 'abord reconnaître et prolonger l'indéniable réussite humaine et politique des retraites. C'est également mettre en débat le statut du salaire et de la qualification pour tous. ainsi que le rapport au travail que nous voulons promouvoir. C'est seulement en posant de telles questions fondamentales que J'on pourra renouer avec les objectifs progressistes qui ont mené au système actuel et ouvrir une alternative sérieuse à la réforme en cours.

L'enjeu du salaire
15€

La souveraineté populaire doit être défendue. Patronat et banquiers pratiquent le chantage à l'emploi et à la dette pour réduire les droits sociaux. Les gouvernants de droite et de gauche. loin de leur résister. s'évertuent à leur envoyer des «  signaux qui les incitent à réclamer davantage. Est-il possible  de briser cette soumission  ?

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Oui. répond cet ouvrage. qui propose de porter plus loin les institutions qui sont nées des luttes pour le salaire. et dont nous faisons à grande échelle l'expérience de l'efficacité : la qualification personnelle et la cotisation.

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L'enjeu  du salaire. c'est la disparition du marché du travail. et donc du chantage à l'emploi. ainsi que la suppression du crédit lucratif. et donc du chantage à la dette. Ce n'est ni d 'une réforme fiscale ni d'une plus grande régulation étatique que nous avons besoin mais de plus de pouvoir populaire sur l'économie et sur le travail.

Puissances du salariat
30€

Quelle est l'origine de notre modèle  social ? Comment le prolonger à l'heure de l'offensive contre les droits sociaux? Cet ouvrage renouvelle radicalement la lecture de notre histoire sociale et permet une tout autre compréhension de notre présent. Il montre  la mutation qu'a connue le salaire à travers  la sécurité sociale financée par la cotisation. Le salaire socialisé est au fondement des puissances du salariat contre la mainmise du capital sur le travail et sur nos vies.

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Cette nouvelle édition comporte trois chapitres inédits qui complètent la première édition de 1998. À la fois récit et théorie de la socialisation du salaire, il montre comment le modèle salarial s'est construit en France des années vingt aux années quatre-vingt.

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En  proposant une autre histoire du salaire et de la protection sociale. Puissances du salariat donne les outils théoriques et factuels permettant de reprendre la marche vers l'émancipation.

La sécu
10€

La sécurité sociale a 70 ans. Que serait notre vie, si elle n'existait pas?

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Elle est née dans le programme du Conseil national de la résistance adopté le 15 mars 1944 en pleine guerre, sa mise en place c'est faite par la loi du 22 mai 1946 et sa mise en oeuvre le 1er janvier 1947. Elle est l'objet d'affrontements et de remises en causes dont la violence d'accroît, depuis les ordonnances du Générale De Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République depuis la libération de la France, en 1944, la combattait déjà car elle laissait trop de place aux salariés dans les conseils d'administration. Un budget de protection sociale d'un niveau élevé, géré avec efficacité, par les salariés, a toujours été inacceptable pour les tenants du grand capital qui voient ces sommes très importantes échapper à la spéculation et montre la capacité de la classe ouvrière à s'occuper de ses affaires!

Comment vaincre Macron, et donc le Medef ?
10€

En retrouvant la fierté de notre histoire populaire, qui est une histoire d’émancipation du travail, pour sortir le débat public de la fange de la xénophobie et prolonger les conquêtes du mouvement ouvrier au XXe siècle.

 

Le temps est venu de donner un contenu économique concret à l’audace démocratique de l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 : les humains naissent et demeurent libres et égaux en droits. Toute personne majeure résidant sur le territoire national doit être dotée de trois droits inaliénables : la propriété d’usage de l’outil de travail afin de faire les choix majeurs dans l’entreprise ; la participation à la délibération des caisses chargées de subventionner l’investissement à la place du crédit bancaire et des groupes capitalistes ; le salaire à vie afin que, assurés de notre reconnaissance sociale, nous décidions au travail en toute liberté.

 

En prenant en main l’investissement et les entreprises, nous vaincrons Macron, et nous sortirons la production de la folie écologique, anthropologique et territoriale du capitalisme.

"Démocratie sociale" et "dialogue social"
4€

"Démocratie social" et "dialogue social", ces deux notions, désormais inséparables, renferment des pratiques de relations professionnelles présentées ou souhaitées par certains comme l'indispensables complément de la démocratie politique. Les élites au pouvoir, plus longtemps rétives en France qu'ailleurs aux corps dit intermédiaires, s'y réfèrent désormais de manière transpartisane : pléthore de lois votées tant par des majorité de droite que dites sociales-démocrates affichent en effet dans leur intitulé les vocables de "dialogue social" et de "démocratie sociale".

Pour autant, "démocratie sociale" et "dialogue social" n'ont guère suscité jusqu'à présent d'études circonstanciées interrogeant leur parcours historique. Or, ces pratiques résultent d'une construction idéologique et politique dont l'objectif assumé est d'éradiquer la régulation conflictuelle des rapports sociaux en s'appuyant sur un syndicalisme d'accompagnement susceptible de renforcer l'ordre dominant et de relayer ses réformes.

C'est ce cheminement qui est ici retracé, de l'après guerre à nos jours... et à l'orée d'un nouveau quinquennat présidentiel.

L'institutionnalisation du syndicalisme
4€

La question de l'institutionnalisation du syndicalisme est aussi ancienne que le syndicalisme lui-même. Cette assertion se vérifie partout et à tout moment. En France, elle est d'autant plus vraie que l'Etat y occupe une place prépondérante et ne s'est résolu à admettre l'existence de contre-pouvoirs; à la fin du XIXème siècle, que dans l'optique d'en faire des supplétifs de l'ordre dominant.

Dans l'univers syndical, cette problématique connaît aujourd'hui un regain d'intérêt. Il faut dire que les représentants du salariat sont plus que jamais incorporés dans des processus qui les orientent à dessein vers une gestion bureaucratisée des formes conflictuelles de l'action revendicative. Au fond, l'objectif de l'institutionnalisation poursuivi par le champ politique a constamment consisté à substituer à une logique de contestation une logique d'intégration.

A l'heure ou la majorité présidentielle bouleverse le code du travail en mettant en scène les apparences d'une concertation sous les ors de la République, il s'agit ici de nourrir une réflexion critique sur les enjeux de longues durée de cette institutionnalisation.

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