Nos pétitions actuelles
Stop à la répression anti-syndicale à Orléans-Tours soutenons Marie-Paule S, professeure
January 01, 2020
Le 30 août 2018, Marie-Paule S. est convoquée au rectorat d'Orléans-Tours. Elle est enseignante de Gestion-Administration au lycée professionnel Denis Papin de Romorantin-Lanthenay dans le Loir-et-Cher (41).
Lors de cette convocation, on lui signifie qu'elle ne pourra pas retrouver ses élèves pour une nouvelle rentrée scolaire car la Rectrice de l'académie d'Orléans-Tours la suspend par mesure conservatoire pour quatre mois avec traitement. Sur son arrêté de suspension, il est mentionné que « la situation de travail » est « très dégradée au sein du lycée professionnel Denis Papin de Romorantin », elle en serait donc responsable si on comprend bien la nature de ce courrier.
Pourquoi la Rectrice d'Orléans-Tours a-t-elle réagi si vigoureusement ?
En février 2018, le rectorat envoie un courrier à Marie-Paule S. lui reprochant son « opposition systématique ».
Au printemps 2018, une enquête administrative est menée au lycée Denis Papin de Romorantin : la raison évoquée est le grand nombre de dépôts (9) dans le registre Santé Sécurité au Travail.
30 personnes ont été auditionnées sur un total de 61 (tout personnel confondu). Au final, moins de la moitié des gens auditionnés (14) sont cités pour la grande majorité anonymement dans le rapport d'enquête dont la conclusion est sans appel : Marie-Paule S. serait responsable de la situation de travail « très dégradée et enkystée» du lycée, il faut absolument l'éloigner du lycée et inciter les personnels à déposer plainte.
Mi-septembre 2018, le rectorat l'informe qu'elle est convoquée devant une commission disciplinaire lundi 5 novembre à 14h30, jour de la rentrée des vacances d'automne. Les faits reprochés se précisent : elle empêcherait le bon fonctionnement du conseil d'administration, donnerait également une mauvaise image du lycée aux membres extérieurs présents et mettrait son proviseur en difficulté dans l'exercice de ses prérogatives.
Pourquoi la Rectrice d'Orléans-Tours a-t-elle engagé cette procédure disciplinaire ?
· Cette mesure de suspension ainsi que le passage devant une commission disciplinaire touche également un collègue de Marie-Paule S., enseignant comme elle au lycée Denis Papin de Romorantin. Ce type de procédure, assez rare dans l’Éducation Nationale même lorsqu'il s'agit de faits graves (harcèlement moral et/ou sexuel, pédophilie, etc.), cible ici deux collègues dans un même établissement, c'est statistiquement assez exceptionnel pour le souligner.
· Il est aussi intéressant de remarquer la rapidité de la procédure disciplinaire engagée. L’Éducation Nationale est généralement sur du temps très long lorsqu'il s'agit de procédure contre des personnels, c'est d'ailleurs un reproche qui lui est souvent fait. Mais ici, la procédure se fait à marche forcée et à très vive allure. Doit-on y voir un lien avec les élections professionnelles qui se tiendront du 29 novembre au 6 décembre ? Marie-Paule S. étant élue à la Commission Administrative Paritaire (CAPA) des PLP, une telle procédure peut l'empêcher d'exercer son mandat et jeter l’opprobre sur la CGT pour l'affaiblir.
· Maire-Paule S. et son collègue sont tous deux responsables académiques d'un syndicat de l’Éducation Nationale : la CGT Educ'action pour Marie-Paule S. et le SNETAA-FO pour son collègue. Effectivement, le proviseur du lycée Denis Papin de Romorantin doit faire face en conseil d'administration à deux élus du personnel formés, qui connaissent bien les textes qui régissent le fonctionnement d'un établissement scolaire. Marie-Paule S. est profondément attachée au service public gratuit l’Éducation Nationale, à la défense des statuts et de l'intérêt général : siéger et agir au conseil d'administration de son lycée est donc une évidence. Son engagement à porter les positions de son syndicat et à représenter ses collègues en tant qu'administratrice de l'établissement au sein du CA, une instance normalement démocratique, doit-il l'amener à être sanctionnée ?
· Depuis plusieurs années, par son activité de secrétaire académique de la CGT Educ'action et de militante, Marie-Paule S. a mis au jour plusieurs « affaires » que l'administration souhaitait passer sous silence (harcèlement sexuel, tentative de suicide sur le lieu de travail, alerte sur un taux de cancers très importants de personnels de laboratoire dans un établissement, harcèlement moral, etc.). Venir en aide à des personnes en difficulté ou en détresse, ne pouvant se défendre seules face à leurs responsables administratifs, devrait être salué et non sanctionné ! À cela, il faut ajouter des dossiers portés et gagnés pour des syndiqués CGT Educ'action au Tribunal Administratif d'Orléans obligeant le rectorat à verser plusieurs milliers d'euros aux agents floués (classement erroné suite à concours, défaut d'inspection préjudiciable à l'avancement notamment), des AED qui avaient effectués des centaines d'heures à tort rétablis dans leurs droits, une opposition au développement de l'apprentissage, la remise en cause de la politique de l'académie d'Orléans-Tours qui ne dote pas les lycées professionnels à 100 % et qui fait figure d'exception.
On ne peut donc que vivement s'interroger sur les raisons qui ont poussé la rectrice d'Orléans Tours à engager une telle procédure disciplinaire, aussi rapidement et avec une telle obstination.
On pourrait donc facilement y voir une forme de répression syndicale, de mise au pas autoritaire afin de faire un exemple pour celles et ceux qui s'aventureraient à s'exprimer, à s'opposer, à faire valoir le droit et à s'engager pour le bien commun, au moment où s'opèrent des contre-réformes d'ampleur notamment en Gestion-Administration, discipline de Marie-Paule S. De plus des éléments relevant de la discrimination syndicale de la part du chef d'établissement apparaissent.
Pendant ce temps, la casse continue...
Rétablissons Marie-Paule S. et son collègue dans leur poste, leur honneur et leurs droits !
Défendons les libertés syndicale et individuelle !
PETITION DE SOUTIEN AUX 2 SYNDICALISTES DU LYCEE DENIS PAPIN DE ROMORANTIN
May 30, 2019
A l’heure où les salariés sont confrontés à une opération de remise en cause générale de leurs conditions de vie et de travail pour toujours plus de gains pour les actionnaires, et de rentabilité pour les marchés financiers, gouvernement et patronat, tentent par les méthodes les plus répressives de museler la liberté d’expression, le droit de se syndiquer, de faire grève et de manifester.
En région Centre, la veille de la rentrée scolaire les deux secrétaires académiques de la CGT Educ’action et du SNETAA-FO sont suspendus de leur poste d’enseignant par le rectorat au prétexte de perturber l’omerta qui règne dans cette administration, c’est inacceptable.
Le CH Blois doit garder sa capacité d'accueil à la maternité et dans tous ses services!
January 01, 2020
La direction du C.H. Blois envisage de supprimer 11 lits et 14 postes en personnels à la maternité dès mars 2018; la raison n'est ni médicale, ni justifiée par l'adaptation des soins au regard des besoins des populations mais uniquement par les recommandations purement financières de la cour des comptes.
Nous soussignés usagers et hospitaliers du C.H. Blois exigeons que l'hôpital public puisse remplir pleinement ses missions d'offres d"accueil et de soins de qualité en toute sécurité pour tous dans le respect de ses personnels et personnes soignées.
Nous demandons que les 11 lits et les 14 postes de la maternité soient maintenus et plus largement la capacité d'accueil en lits et places des services avec des effectifs à la hauteur des besoins pour améliorer les conditions d'accueil et de soins pour un service public de santé de qualité.
NE LAISSONS PAS LE PLAN REGIONAL DE SANTE SABORDER NOTRE SYSTEME DE SANTE
January 01, 2020
La CGT en Région Centre-Val de Loire lance une grande campagne pour la gratuité et l'accès pour tous à des soins de qualité.
Un tract régional, voir celui-ci sur ce site, a été fait pour annoncer les enjeux du plan régional santé 2018-2022 et les propositions de la CGT.
Une pétition régionale à signer et faire signer vient d'être mise en circulation.
Des réunions et débats publics sont annoncés dans les départements.
SANTE LA CASSE S’AMPLIFIE
Dans le département de la Nièvre (58) frontalier de 2 départements de la région Centre-Val de Loire (cher 18 et Loiret 45) à nouveau le centre d’appels des urgences est menacé avec sur la sellette le devenir du statut.
Le département de la Nièvre, déjà gravement touché par les restructurations industrielles et le saccage organisé des services publics compte 260000 habitants. Une population vieillissante dont une grande partie vit en milieu rural, éloignée de la proximité des établissements publics de santé.
Comme dans la région Centre-Val de Loire et toutes les autres régions, la logique comptable poussée par le ministère de la santé conduit en plus des fermetures de lits, des réorganisations de services, à toujours moins de réponses aux usagers et à la privatisation de tous les services annexes.
Cette logique est également en œuvre dans les établissements publics de santé et l’action sociale dans la région centre avec au bout des patients, nos prises en charge, une qualité des soins qui se dégrade, des délais d’attente qui amplifient les catastrophes pour les patients et les familles.
Derrière ce projet de liquidation du SAMU dans le 58, c’est l’hôpital public qui est menacé avec ses personnels mais ce sont aussi les populations du département et des zones limitrophes qui risquent de perdre des services essentiels au maintien des établissements publics de santé dans les territoires.
Nous soutenons l’action unitaire engagée pour défendre dans le 58 cet outil public et appelons à signer la pétition
Axe ferroviaire Chartres – Orléans PÉTITION
Afin d’interpeller la Région Centre-Val de Loire, les dirigeants du Groupe Public Ferroviaire, ainsi que les élus-es locaux de la ligne sur la nécessité d’un service public ferroviaire de qualité, le syndicat CGT des cheminots de Chartres a décidé de mettre en place une pétition portant sur les points suivants :
✔ POUR la création d’arrêts entre Chartres et Voves (par exemple la Saussaye, Berchère-les-Pierres, Theuville).
✔ POUR la mise en place d’une aiguille en gare de Voves permettant de ne pas changer
de rame entre Chartres et Tours.
✔ POUR l’ouverture rapide du tronçon Voves – Orléans.
✔ POUR une amélioration de l’offre de trains circulant sur le tronçon Chartres – Voves –
Tours (horaires, nombre de trains, correspondances).
✔ POUR un point financier sur cette réouverture partielle.
Pour le maintien de tous nos services du centre hospitalier de Vierzon
La direction du Centre hospitalier de Vierzon est sur le point de proposer à l'Agence régionale de santé (ARS) deux solutions pour le retour à un équilibre financier de notre hôpital.
-
la suppression de 40 postes sur l'ensemble de l'hôpital
-
la fermeture de plusieurs services
Aujourd'hui il est URGENT de se mobiliser ensemble, agents de Santé et Usagers pour conserver les services et le personnel soignant qui chaque jour assure votre sécurité et vos soins.
Tous les hôpitaux de proximité en France sont concernés.
Tous réunis, SAUVONS le nôtre !!!
Contre la collusion entre les employeurs et l'ordre des médecins
Auteur : Convergence des services publics 37, Collectif 37 « Notre santé en danger »,
Ligue des Droits de l’Homme 37, Réseau Sortir du Nucléaire, CGT 37, Solidaires, FSU,
ACRO, PCF, MRC, EELV37, PCOF37, Sciences citoyennes, association Santé et Médecine
du Travail.
À l'attention : L'État, l'Ordre des médecins
La société Orys, sous-traitante dans le nucléaire, n'a jamais accepté que le docteur Dominique HUEZ, médecin du travail à la centrale nucléaire EDF de Chinon dans l’Indre et Loire, fasse le lien entre la maltraitance au travail et la pathologie d’un salarié. Démarche non isolée : Orys fait partie de ces employeurs qui veulent empêcher les médecins du travail de remplir leur mission au service des salariés. Leur objectif est d'obliger les médecins du travail à ne pas indiquer l'existence d'un lien entre santé et travail. Une centaine de praticiens sont
ainsi visés chaque année en France. Il s’agit d’une stratégie globale qui tend à remettre en cause l’ensemble des protections des salariés (loi Macron, inspection du travail, loi travail …)
Ainsi, Orys a saisi l'Ordre des médecins d'une plainte contre le Dr Huez, lui reprochant d'avoir établi un certificat mensonger.
Comme pour 90 % des plaintes de cette nature, l'Ordre a sanctionné le Dr Huez et prononcé un avertissement le condamnant à 1000 € d'indemnité de procédure, au motif que son certificat excéderait les seules constatations médicales.
Le Dr Huez est dans l'attente du recours qu'il a formé devant le Conseil d’État contre cette décision critiquable et lourde de conséquences.
Décision critiquable
Le Dr Huez a fait le seul constat qui s'imposait à lui sous peine de ne pas porter secours au salarié et d'ignorer sa mission de prévention : une pathologie réelle, heureusement bien diagnostiquée par le Dr Huez dans son certificat médical de 2011, qui a permis au Conseil de prud'hommes de condamner la société Orys à payer au salarié 20 000 € de dommages intérêts pour harcèlement, en 2014.
Décision lourde de conséquences
Pour le Dr Huez d'abord qui doit depuis six ans faire face à l’acharnement d’un employeur : récemment, la société Orys (80 millions de chiffre d’affaires) pour récupérer les 1000 € d'indemnité de procédure, a fait immobiliser par huissier son véhicule et celui de sa femme, bloquer son compte bancaire le lundi 20 mars 2017, sans vouloir attendre la décision du Conseil d’État. Pour les médecins du travail ensuite, ainsi que les généralistes face aux souffrances professionnelles. Une centaine de plaintes d’employeurs devant le conseil de l’ordre sont déposées par an, au niveau national. Dans la Région Centre depuis quatre ans, en sont connues une dizaine. Trois médecins ont dû renoncer à leur diagnostic. Un médecin a subi 4 plaintes. Pour les salariés qui pourraient ne pas avoir reconnaissance et droit à réparation suite à des accidents du travail et maladies professionnelles. Également pour les citoyens que nous sommes, attachés à une médecine préventive, garante du bien social et de la sûreté générale de l’activité industrielle.
Nous demandons
Que cessent les poursuites et les pressions envers le Docteur HUEZ, les médecins du travail, et tous les médecins qui exercent en pleine conscience leurs activités de prévention et de soin.
À l’Ordre des Médecins, de ne pas recevoir les plaintes des employeurs et de respecter la conscience professionnelle de ses pairs.
À l’État, garant de la protection de la santé et de la sécurité au travail, de veiller au respect des droits des travailleurs.
Premiers signataires : Convergence des services publics 37, Collectif 37 « Notre santé en danger », Ligue des Droits de l’Homme 37, Réseau Sortir du Nucléaire, CGT 37, Solidaires, FSU, association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest, PCF, MRC, EELV37, PCOF37, Sciences citoyennes, association Santé et Médecine du Travail.
Pétition contre le travail du dimanche
Depuis toujours, la Fédération CGT Commerce et Services est opposée au travail du dimanche.
Malgré les attaques et les réformes successives, nous devons tenir et continuer à nous battre pour convaincre les consommateurs et les salariés que les ouvertures des magasins le dimanche ne créeront jamais d’emploi et surtout, nous voyons aujourd’hui que les enseignes qui avaient promis des compensations salariales reviennent sur leur promesse.
Nous réaffirmons que ces ouvertures dominicales sont des questions sociétales. Ouvrir les magasins le dimanche engendrera automatiquement des conséquences sur les autres professions (banque, crèche, poste, garderie, etc.) qui seront dans l’obligation d’ouvrir. Cela nous amènera à travailler 7 jours sur 7 et à banaliser le travail du dimanche.
Notre Fédération reste fermement opposée aux ouvertures des magasins le dimanche et exige le droit à deux jours de repos consécutifs dont le dimanche. Pour les services ou les professions travaillant le dimanche à cause de leur activité (hôtels, cafés, restaurants, prévention sécurité, parcs de loisirs, etc.), nous exigeons le droit à un dimanche par mois. Les dimanches doivent être majorés à 100% et récupérables.
Ne nous laissons pas embarquer par le matraquage médiatique qui voudrait nous faire croire que tous les salariés sont volontaires pour travailler le dimanche avec des primes dérisoires.
La Fédération exige un travail à temps plein à 32 heures pour tous et un SMIC à 1800 euros.
C’est tous ensemble que nous gagnerons cette bataille !
La direction fédérale a décidé d’une nouvelle campagne contre le travail du dimanche : par le biais des réseaux sociaux avec la campagne « on vous l’avait bien dit », l’édition d’un 4 pages qui permettra à chacun d’aller aux débats (celui-ci doit arriver prochainement dans vos boîtes aux lettres), prochainement des affiches, une pétition en ligne (voir lien ci-dessous) que nous vous invitons à faire signer massivement.